SCFP – Le choix santé

Le SCFP-Québec, prêt pour la campagne historique, lance aujourd’hui un site web dédié à la campagne. Vous trouverez le lien ci-bas. Les logos en version francophone et anglophone sont disponibles dans la section « Documents » Comme vous le savez certainement, la réforme Barrette a entraîné la fusion de 182 établissements de santé et de services sociaux pour qu’il n’en reste que 34. En raison de ce grand bouleversement de tout le réseau, un vote d’allégeance syndicale décisif se tiendra au début de 2017, soit du 30 janvier au 24 février. Plus de 200 000 travailleuses et travailleurs du réseau devront voter par la poste pour se choisir un nouveau syndicat. Le plus grand syndicat au pays poursuit sa défense résolue des travailleuses et travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux. Déjà derrière près de 640 000 membres, le SCFP mise d’abord et avant tout sur un service personnalisé et accessible. Plutôt que de prioriser la visibilité de ses instances supérieures, le SCFP accorde plus d’autonomie financière à ses syndicats locaux afin de répondre plus efficacement aux préoccupations de ses membres.

Projet Optilab — Un cadeau au privé, au détriment de la population

28 septembre 2016 Ce mercredi en avant-midi, la direction du CISSS du Bas-Saint-Laurent a convoqué l’ensemble des acteurs syndicaux du milieu de la santé pour donner les détails du projet Optilab, qui vise à centraliser à Rimouski une très grande partie des analyses des prélèvements biomédicaux de la région. Malheureusement, les craintes du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ) se concrétisent. «La structure administrative et opérationnelle de ces centres va grandement faciliter la sous-traitance totale de ces activités vers le privé dans les prochaines années, et ce, aux frais du public! En plus des nombreuses pertes d’emplois à prévoir pouvant se chiffrer jusqu’à 20% des effectifs actuels, c’est le réseau qui devra effectuer d’importants investissements dans les nouveaux centres afin de les mettre aux normes. Ainsi, on va priver de ces sommes un réseau qui en a grandement besoin. Et on fera quoi avec par la suite? On va tout vendre ça!» de s’indigner Johanne Campagna, présidente de la section locale 5007 du SCFP à Rivière-du-Loup. La direction a également confirmé que le transport des échantillons sera complètement assumé par l’entreprise privée. «On vient de perdre le contrôle de la qualité des échantillons, en plus de faire un énorme cadeau aux entreprises de transport qui vont se multiplier pour profiter de cette nouvelle manne. C’est une privatisation en douce qui se fait encore une fois au détriment de la population. Combien d’autres « cas Lessard » verra-t-on avec cette initiative?» fulmine Yanick Proulx, président du Conseil régional de la FTQ pour le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine. Comptant plus de 110,000 membres au Québec, le SCFP représente environ 20,000 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants: les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte. Partagez!

Le SCFP prêt pour une campagne historique dans la santé et les services sociaux

Aujourd’hui, le Tribunal administratif du travail (TAT) a donné le coup d’envoi d’une immense campagne d’affiliation syndicale qui touche l’ensemble du réseau de la santé et des services sociaux.

En effet, le TAT a annoncé que durant 26 jours, soit du 30 janvier au 24 février 2017, plus de 200,000 travailleuses et travailleurs du réseau devront voter pour se choisir un nouveau syndicat. Le vote se fera par la poste.

35 000 travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux ont finalement une nouvelle convention collective.

Après des mois de discussions sur les textes finaux, plus d’un an de négociations difficiles et une mobilisation historique, le SCFP et le SQEES-FTQ annonce la signature de la convention collective de près de 35 000 personnes salariées dans le réseau de la santé et des services sociaux au Québec. « Dans un contexte très difficile, nous sommes finalement venus au bout de ce long processus. Aujourd’hui, nous voulons souligner l’appui exceptionnel de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs qui nous a permis de parafer ce nouveau contrat de travail » ont annoncé conjointement Richard Belhumeur, président du SQEES-FTQ et Pierre Soucy, président du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS) du SCFP Il y a quelques gains importants à signaler dans cette nouvelle convention collective. Notons des mesures d’attractions et de rétention pour les travailleuses et travailleurs spécialisés (prime de 10%), un meilleur mécanisme pour la sécurité d’emploi, plusieurs mesures pour faciliter la conciliation travail-famille-étude et une révision en profondeur de la structure salariale pour corriger les iniquités. Les ententes de principes ont été conclues en décembre 2015. La nouvelle convention collective est applicable rétroactivement du 1er avril 2015 au 31 mars 2020 et elle entrera en vigueur le 10 juillet prochain.

Le SCFP lance une campagne à la défense des CLSC

Ce mercredi devant le CLSC de Rosemont, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a lancé une campagne en faveur des CLSC. Au cours d’une manifestation, le SCFP a dévoilé les couleurs et le contenu de cette campagne à la fois publicitaire et politique. Durant les prochaines semaines, des publicités web sous le thème «Vider mon CLSC c’est me priver de soins» seront diffusées sur différentes plateformes. Elles mèneront au site CLSClavie.ca, qui détaille les enjeux et permet aux citoyens d’envoyer un courriel à leur député pour réclamer son intervention. Selon les porte-parole des membres du SCFP travaillant dans les CLSC, le ministre de la Santé Gaétan Barrette est en train de vider les CLSC vers les groupes de médecine de famille (GMF) et les organismes à but non lucratif (OBNL). Ce faisant, entre autres résultats néfastes, il détourne des ressources publiques au profit d’intérêts privés, réduit les services universels offerts par le réseau public et contribue à la réduction générale de l’accessibilité. «Les CLSC sont irremplaçables. Ils permettent d’accéder directement à toutes sortes de soins et de services. Ils offrent des soins à domicile, des services aux ados en détresse, des consultations avec des psychologues, travailleurs sociaux, nutritionnistes, ergothérapeutes, physiothérapeutes, etc. C’est une porte qui est particulièrement importante pour les plus vulnérables. Cette porte-là, le ministre Barrette est en train de la fermer», selon Simon Beaulieu, président de la section locale 3247 du SCFP au CSSS Jardins-Roussillon et vice-président régional du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS). «À l’automne 2015, sans débat public, le ministre Barrette a émis une directive qui oblige les établissements du réseau public à fournir du personnel aux GMF. Par cette directive, des employés du réseau public, toujours payés par le public, seront mis à la disposition des GMF, qui sont des entreprises privées! Le ministre utilise donc des fonds publics pour financer des établissements privés», a dénoncé Karine Cabana, conseillère syndicale au SCFP. «Le gouvernement libéral transfère plusieurs services publics des CLSC vers des OBNL. Ces derniers se trouvent donc à prodiguer des soins de santé tels que les soins à domicile. Ce que ça veut dire, c’est que le gouvernement et le réseau public prennent leurs distances et se déresponsabilisent en douce. C’est une pente savonneuse vers la privatisation», a expliqué Marco Lutfy, président de la section locale 4713 du SCFP au CSSS Lucille-Teasdale. Comptant plus de 110,000 membres au Québec, le SCFP représente 19,600 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec.   Partagez.

Le SCFP-Québec a un nouveau président : Denis Bolduc et un nouveau secrétaire général : Benoit Bouchard

8 juin 2016 Après 32 ans de syndicalisme avec le SCFP et 8 ans à la présidence, Lucie Levasseur quitte le SCFP. Le nouveau président élu, Denis Bolduc, quitte donc les fonctions de secrétaire général du SCFP-Québec et est remplacé par Benoît Bouchard. «Merci Lucie! Merci pour tout ce que tu as fait pour notre organisation. Le SCFP est aujourd’hui un acteur incontournable dans le milieu des relations de travail. Le SCFP a acquis une grande maturité. Notre organisation est de plus en plus reconnue tant par les acteurs politiques que médiatiques. Nous sommes mieux outillés que jamais pour défendre et faire avancer nos conditions de travail en particulier, et la justice sociale en général», a déclaré Denis Bolduc lors du congrès spécial à Laval. Denis Bolduc a œuvré précédemment comme journaliste et président du Syndicat du Journal de Québec et, ces 5 dernières années, en tant que secrétaire général du SCFP-Québec. Benoît Bouchard était président du Syndicat des spécialistes et professionnels d’Hydro-Québec (SSPHQ). Des remerciements sincères, émotifs et un message pour l’avenir C’est avec beaucoup d’émotion que Lucie Levasseur a remercié les personnes qui ont marqué son parcours. Fière de l’organisation qu’elle a menée, elle a dit au revoir, tout en étant confiante et pleine d’espoir pour l’avenir. Elle a particulièrement plaidé pour l’inclusion de plus de femmes et de jeunes dans les rangs de l’organisation. «Tout le monde a sa place au SCFP! Il est essentiel de travailler ensemble, de se soutenir et de s’entraider pour soutenir nos buts collectifs, c’est-à-dire : la défense des intérêts des membres que nous représentons et, à tout prix, préserver l’intégrité et la crédibilité incontestée du SCFP-Québec. Solidarité!» de conclure la présidente sortante du SCFP-Québec, Lucie Levasseur.

Rassemblement contre le PTP, cheval de Troie des transnationales

Les membres du SCFP se sont joints au rassemblement contre le Partenariat transpacifique (PTP) devant le Centre de commerce mondial au Square Victoria à l’occasion de la venue à Montréal de la ministre du Commerce international, Madame Chrystia Freeland.

Le CPAS souligne la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, qui se tient le 17 mai de chaque année, est un événement rassembleur et un moment de convergence des actions de lutte menées contre l’homophobie et la transphobie. Nous invitons toutes les organisations et toutes les personnes à souligner cet événement dans leur milieu.

Manifestation du 1er mai

La fête internationale des Travailleuses et des Travailleurs (1er Mai) approche à grand pas. Cette année, il s’agira d’une activité régionale et non nationale.

ÉvénementsDate
Congrès du CPAS1758614400 23rd septembre 2025 - 25th septembre 2025
Conseil général1758877200 26th septembre 2025
Conseil général1765357200 10th décembre 2025 - 11th décembre 2025